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MARC DUBRULE

Aux arbres et cætera

27 - 30 janvier 2022 // 56, bd de la Tour-Maubourg - Paris VIIème
galerie Artismagna

aux arbres et cætera

Aux arbres et cætera

J’ai voulu voir la mer et puis j’ai peint des arbres...

 

Automne 2020.

Je sortais de la lecture d’une biographie d’Albert Marquet ainsi que de sa correspondance avec Matisse. J’avais accroché près de mon lit une aquarelle de Signac, une marine de St Malo, qui me venait de ma mère, et déniché à L’Isle-sur-la-Sorgue un Lebasque de 1919 du port de l’île d’Yeu.

Les post-impressionnistes avaient su agrémenter mes soirées parisiennes ou provençales, confinées et souvent solitaires, et me faire virtuellement voyager au bord de la mer. Des moments de grâce et de légèreté dans un monde en plein bouleversement et une vie personnelle qui ne l’était pas moins.

 

J’ai choisi mon actualité. J’ai écouté mes yeux. J’ai quitté Paris.

Je suis allé au Pyla avec l’idée de peindre la mer et les bateaux...

 

Mais je sortais d’un autre plongeon. Dans les arbres celui-là.

Ceux légers et pénétrants des études de Claude Lorrain ou de Camille Corot. Ceux plus lointains des « Trente-six vues du Mont Fuji » d’Hokusai.

Arrivé sur le bassin, j’ai préféré les pins qui me tournaient le dos.

 

Je me suis donné comme consigne un « no purpose, repetition, enlightenment » sous inluence Dansaekwha, et me suis laissé dissoudre dans les branches des arbres.

 

Peindre les arbres a ouvert des voies dans mon rapport à la nature, ma pensée, mon travail ; une facture et une relation au papier renouvelées entre les détails et les esquisses, la finesse et les aplats, les clairs et les foncés, les vides et les pleins, le sec et le mouillé, la liberté et les contraintes...

Sont apparus, dans des formats souvent intimes, des troncs sans racines s’élevant vers le ciel en dansant, des forêts mystérieuses animées par les esprits Kamis du Shinto, d’irréguliers ramages d’épines et de feuilles. A l’encre de Chine surtout. Parfois au bleu nuit « Iroshizuku ». Sans oublier quelques rouges « Momiji ».

 

Mes remerciements sincères vont à la galerie Artismagna qui m’a proposé d’exposer ces travaux récents, et à mon cher ami Daniel Meiche, fondateur d’Area, qui m’a accompagné tout au long de la réalisation de mon livre « Aux arbres et cætera ».

 

Je leur en suis très reconnaissant. C’est une belle aventure.

 

Le poète japonais Issa n’allait sous les pruniers qu’avant la floraison et quand on lui demandait pourquoi, il répondait : la fleur est en moi.

Marc Dubrule

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Encadrement sous vitre inclus

Expédition sur devis en France et dans le monde entier.
Contacts 7j/7 de 10h à 21h
Emmanuel de Boisset / 06.88.30.46.28‬ / edeboisset@artismagna.com

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MARC DUBRULE

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Né en 1963, Marc Dubrule s’initie adolescent au dessin dans les cours de modèle vivant des ateliers de la Ville de Paris et les sessions d’été des Beaux-Arts. Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris en 1984, il part pour Johannesbourg comme coopérant-diplomate ; un séjour de près de deux années rythmé par la découverte des cultures d’Afrique australe. Après un nouveau passage à Paris, il s’initie à l’encre de Chine (sumi-e) lors d’une expatriation de quatre années à Séoul dans les années 1990, dont il revient très marqué par sa rencontre des artistes du mouvement coréen Dansaekhwa.

 

Formé à l’Histoire de l’Art comme auditeur à l’Ecole du Louvre, critique pendant plusieurs années pour le magazine Mixt(e), collectionneur passionné, Marc Dubrule crée depuis ses deux ateliers de Montparnasse et du Luberon. Il mêle la pensée bouddhiste, l’Esprit Mingei et l’esthétique wabi-sabi à son attrait profond pour les formes simples, primitives, organiques. Il peint essentiellement à l’encre de Chine et à l’acrylique sur papier d’Arches, et réalise des sculptures opportunistes à partir de pierres, de branches, et de supports terracotta.

 

Adepte d’une culture asiatique de l’épure, mais d’une approche vivante et expressionniste, ses thèmes vont du corps à la figure humaine et d’une observation personnelle de la nature à un travail plus abstrait marqué par le trait.

 

Marc Dubrule réalise ses premières expositions à Paris : «Alla Prima (et allusif)», en 2017, au Studio Ymer&Malta, puis «Ne pas peser sur la terre» à la Arthème Galerie en 2018. Il est artiste invité pour la première édition de «Big Hug Transformation» curatée par Marina Amada et Nicolas Jardry à la Galerie 5 de Paris en 2019, et présente en 2020 «The Kyoto (silent) Series» avec la Galerie Artismagna à l’occasion d’un solo show parisien. En 2021, Marc Dubrule participe à trois expositions collectives: avec la galerie Artismagna lors de l’ouverture de la galerie à Lyon ainsi que pour la foire d’art contemporain Lille Art Up!, et avec la galerie parisienne Artborescence. Le début 2022 est l’occasion d’une nouvelle exposition personnelle avec la galerie Artismagna intitulée « Aux arbres et cætera ».

 

Marc Dubrule a également contribué au livret accompagnant la sortie musicale de l’album électro Esana de JPLD en 2017, et publié «Traits de vie», un livre d’artiste composé de textes souvenirs et dessins personnels édité à 400 exemplaires en 2011. L’année 2022 verra également la sortie du livre « Aux arbres et cætera », nouvel ouvrage de bibliophilie tiré à 230 exemplaires et illustré d'encres de Chine sur papier.

bio marc dubrule

MARC DUBRULE

Aux arbres et cætera

27 - 30 janvier 2022 // 56, bd de la Tour-Maubourg - Paris VIIème
galerie Artismagna

ouverture de 11h à 19h

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