
SOUFFLE
SUR LES CENDRES
COLINE CARPENTIER
Retrouvée en chemin
Proclame l’infini beauté de l’Amérique latine
Surprend le noir et le blanc
Révèle la bonhomie des hommes
Accuse le luxe, l’apparence et la prétention
Flatte les mains des hommes qui façonne ces décors expressifs
Affirme la clarté des villes miroitant l’état d’esprit
Carte Blanche


Loin du confort matériel qui endort ;
proche d’une vie parcimonieuse
Là où tout est contraire à son passé ;
là où les choses s’imposent à notre présent
Un voyage qui n’est pas un exploit,
mais un pont vers une vie plus dense.
L'appareil photo comme laissez-passer, compagnon, témoin et mémoire réfléchissante.
Retrouvée en chemin se veut être le messager de l'optimisme ainsi que de l'union
magnificence-simplicité dont le monde regorge.

À 5000 mètres d’altitude, la hauteur révèle un panorama qui nous fait oublier le manque d’oxygène et nous plonge dans un monde chimérique, à l’allure de tableau psychédélique. Le sol s’étouffe sous le pas des touristes qui dans cette immensité se réduisent à l’état de fourmis. Impossible de se faire une place de solitaire.
En qualité de photographe, il m'était impensable de ramener des images n'étant pas à a hauteur de mon émerveillement face à ce jeu de couleur de grandeur. Instinctivement, j'ai exclu la masse touristique envahissante et trahissant cette beauté naturelle. Il fallait donc extraire les fragments de montagne révélant les détails fantastiques, de cette nature. Séduite par les versants tapissés de sédiments colorés, mon oeil averti fut en constante recherche de textures et de tons. Bien sûr, ces aspects furent par la suite accentués par un judicieux travail de retouche en terme de colorimétrie : des cieux vert, roses et jaunes.

Souffle sur les cendres est non représentatif de la réalité : c'est une représentation de la réalité de mes impressions.
Ma version de la Montagne arc-en-ciel.